Middle East Watch
La revue de presse alternative pour un Moyen Orient libre
© تموز (يوليو) 2022
La scène se passe en février 1982. La paix avec l’Egypte a quatre ans. Ministre de la défense d’un gouvernement dirigé par Menahem Begin, leader historique de la droite nationaliste, Ariel Sharon est en visite au Caire. Comme à chaque déplacement, Shimon Shiffer, chroniqueur du quotidien populaire Yediot Aharonot, est du voyage. "Chaque soir, raconte-t-il, Arik appelait sa vieille maman au village. "Comment vas-tu ? Comment vont les vaches à la ferme ? - Bien, bien", répondait-elle. Et (…)
suiteLa poussée du Hamas en Palestine s’inscrit-elle dans un environnement général qui voit les islamistes progresser dans l’espace arabo-musulman ? C’est une évidence : la Palestine ne peut être une île dans un océan de progression de l’islam politique. S’il y avait des élections libres dans le monde arabo-musulman, les islamistes l’emporteraient partout, c’est aussi simple que cela ! C’est un monde qui vit profondément dans le sentiment de l’injustice, dont il rend responsable l’Occident. (…)
suiteUne épine dans le désert". Le 25 août, quand les médias israéliens n’évoquaient que le "séisme" généré par l’"échec" de la guerre au Liban, Gideon Lévy, lui, rédigeait sous ce titre sa "story" hebdomadaire dans le supplément du quotidien Haaretz. Un reportage à Shoka - "épine", en arabe -, un village miséreux de la bande de Gaza. En un mois, quand tous les regards se portaient vers le Hezbollah, dix-sept Palestiniens y avaient été tués par l’armée israélienne.
Gideon interroge les (…)
بعد أن قام مركز عمان لدراسات حقوق الإنسان بإجراء دراسة استطلاعية شملت ٥٥ جمعية من ١٤ دولة عربية، قبل عام تقريبا، لمنظمات المجتمع المدني العاملة في مجال الانتخابات تبين وجود حاجة ماسة لتأسيس شبكة عربية تعنى بقضايا الانتخابات في العالم العربي، وفي ضوء المشاورات التي استمرت ثمانية أشهر وافق على تأسيس هذه الشبكة ٤٠ مؤسسة معنية بالانتخابات كليا أو جزئيا من ١٤ دولة عربية وهي: الأردن وفلسطين ولبنان وسوريا والعراق والكويت والبحرين وقطر واليمن ومصر والسودان وتونس والمغرب وموريتانيا.
وبمبادرة من (…)
Comment vaincre une hantise ? Comment se détourner d’une obsession ? En nous livrant ses « réflexions sur l’antisémitisme qui vient », Alain Finkielkraut nous en dit plus sur son propre tourment que sur la société qu’il croit observer. Alain Finkielkraut vit en 2003 dans une France de pogroms. Paris aujourd’hui, c’est Berlin 1938. Des hordes de jeunes Arabes, soutenus par des intellectuels rongés par le remords colonial, embrasent les synagogues et lynchent des juifs coiffés de kippas. « Il (…)
suiteL’Etat d’Israël est le produit d’un mouvement politique, le sionisme, qui visait à offrir une solution à la "question juive" - c’est-à-dire à l’émergence de l’antisémitisme moderne en Europe à la fin du 19è siècle.
"La question palestinienne" est le résultat direct du choix unilatéral de résoudre la question juive par la création d’un Etat juif en Palestine, sans prendre en compte l’existence et les droits de la population autochtone.
Un mouvement colonial pour un Etat ethnique
Le (…)
Dans les territoires occupés, le principe de proportionnalité a été totalement abandonné, et ceci bien avant le début de la seconde Intifada. Deux exemples : depuis 1995, régulièrement, les habitants de l’agglomération de Bethléem (90000 personnes environ) ne peuvent plus utiliser la rue principale, ceci pour garantir la sécurité de quelques dizaines de juifs pratiquants qui viennent parfois prier dans le tombeau de Rachel, situé en plein Bethléem. A Hébron, la sécurité de 150 colons (…)
suiteThere could not have been a worse time to release the Human Rights Watch report on violence against women within Palestinian families and society: yesterday, November 7, at the same time the Israeli army withdrew from Beit Hanun after a six-day assault that claimed 53 lives. At least 27 of those killed were unarmed civilians, including 10 children and two Red Crescent volunteers. Of the 200 or so people injured in the operation, there were at least 50 children and 46 women. In addition to (…)
continueCette pétition a été signée par une vingtaine de personnalités palestiniennes des territoires occupés pour justifier leur refus de rencontrer le secrétaire d’Etat américain, George Shultz, qui avait demandé à les voir lors de sa visite en Israël en 1987.
suiteOn sait que Theodor Herzl conçut le projet d’un état juif à Paris au moment où il suivait, pour son journal viennois, les débuts de l’affaire Dreyfus, dans laquelle il vit la preuve de l’échec de l’assimilation. On aurait donc pu s’attendre à ce que l’idée sioniste, une fois formulée, suscitât quelque écho en France, d’autant que Herzl y avait gardé de nombreuses relations personnelles. Or il n’en fut rien. Certes, le projet sioniste y fut connu assez vite : L’état juif, paru en 1896, fut (…)
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